Écrit le 29 juillet 2012
Beaucoup de vidéos traînent sur la plus grande convention Furry qui a eu lieu cette année à Pittsburgh, aux Etats-Unis. Vous pouvez en trouver sur vos sites préférés de vidéos en tapant « Anthrocon 2012 » ou « AC 2012 ». Je partage avec vous une excellente vidéo.
Vous y verrez un grand nombre de fursuiters (personnes portant un costume représentant leur personnage, ou fursona), mais la convention consiste aussi en un grand nombre de jeux, de partage, de ventes de dessins, de livres, de musique, etc… Vous y trouverez aussi des interviews de personnalités importantes au sein du fandom et impliquées dans l’organisation de la convention.
Je n’en dis pas plus, ah, si la vidéo est en anglais… si vous ne comprenez pas, ça vaut tout de même le coup d’œil. Warf :3!
Je vous laisse, je pars faire des coupes budgétaires, mettre mes petits sous de côté et m’arranger pour accumuler plusieurs jobs pour y aller une de ces années.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 23 juillet 2012
Je n’aime pas l’expérimentation animale, je préfère travailler sur des cellules que l’on a fait se multiplier dans une éprouvette, bidouiller des algues ou cultiver des bactéries génétiquement modifiées. Non, réaliser des expériences sur des animaux (à moins qu’elles soient inoffensives et ne portent ni atteinte à l’intégrité physique ou psychique de l’animal, il y en a) c’est vraiment pas mon truc. C’est pas gnarf 3:.
Non, je n’aime pas, mais je ne condamne pas non plus. Les étudiants que j’ai rencontré, les doctorants et les chercheurs n’ont jamais montré grand plaisir à sacrifier un animal pour la science. D’ailleurs ce n’est pas pour tuer des souris, des grenouilles ou des poissons que l’on fait ça: autant alors devenir dératiseur, pêcheur et pour les grenouilles… heu…. Après, parmi mes camarades se cache peut-être des psychopathes, un peu comme ces pompiers qui allument des incendies 3:.
À la base, tout sujet de recherche commence par l’élaboration d’un dossier: sujet de recherche, explications théoriques, matériel nécessaire (outils et animaux), collaborateurs (chercheurs, techniciens, spécialistes…). Notez bien le « matériel nécessaire », auquel j’ai précisé « animaux », n’y voyez pas un côté Descartien où je vois l’animal comme une machine, pas du tout; prenez le dans le sens expérimental. Le matériel expérimental aurait pu tout aussi bien être constitué de cobayes humains.
Le dossier, va ensuite se balader par plusieurs comités: collège scientifique, comité d’étique, secrétariats divers, trésorier, etc. Chacun va y apporter de son avis. Dont celui qui nous intéresse, un avis éthique. Le comité éthique rassemble souvent plusieurs chercheurs mais pas exclusivement, et il est renouvelable (on ne retrouvera pas forcément le même vieux rabougri, on pourra y trouver des vieux un peu plus jeune, et des jeunes pas encore vieux). Ils doivent être au courant des lois sur le bien-être animal, mais aussi sur les différents besoins (taille des cages, nourriture, calme, propreté, nombre maximal d’individu sur un même espace). Et ils peuvent avoir des inspections.
Ensuite un chercheur ne travaille jamais seul, je n’ai pas encore rencontré un seul article qui n’implique qu’une seule personne. Donc bon, le savant fou qui travaille seul dans son laboratoire, c’est une image de roman. Donc pour pouvoir faire des choses tordues, machiavélique et terrible, il faut que tout le personnel de laboratoire ait l’esprit mal tourné.
Je déteste que l’on sorte de vieilles images qui datent déjà de plus d’un demi-siècle et qui n’ont rien à voir avec l’état de la recherche maintenant, et qui même à l’époque étaient exceptionnelles. Mettre en avant des photos atroces (oui j’ai dit atroce, je les trouve atroce, comme la plupart des gens), avec des chiens auxquels on a greffé la tête d’un autre chien, des photos de singes qui ont du plexiglas à la place d’une partie du crâne, etc. Non, non et non. Ce serait comme mettre en avant des photos de scènes de crimes, de criminels qui ont un lien de parenté (plus ou moins éloigné) avec des activistes anti-recherche.
Pour ceux qui croient que l’on fait de la vivisection tous les jours ou très souvent en labos… non. Si je dois étudier le fonctionnement du système immunitaire d’une souris, je ne vois pas l’intérêt de la disséquer vivante, de lui récupérer les ganglions, la rate et le thymus pour les analyser ensuite au microscope, tandis que l’animal tressaute morbidement de douleur. Yurk 3:. Les expériences qui nécessitent un animal vivant et exposé directement à des souffrances sont rares: ce sont les expériences sur la douleur, ou qui ne peuvent pas exploiter d’antalgiques, anesthésiques et des calmants (mais là, je ne vois pas quelle type d’expérience peut nécessiter ça), et ces expériences sont strictement contrôlées. Si l’animal souffre, à cause de l’expérience, on met fin à l’expérience, et si on doit en arriver là, abréger ses souffrances.
De plus, la douleur est un biais, l’animal stressé ne réagira pas de la même manière que l’animal détendu ou du moins dont on évite tout stress inutile… et qui sait à quel point la douleur est source de stress! Si je sais que l’animal a souffert, je rejette l’étude scientifique, elle n’a pas grand intérêt car les résultats ne sont plus acceptables (scientifiquement et éthiquement).
Une autre chose, on ne saute pas directement sur un modèle animal, si on le peut on travail d’abord, sur des bactéries, sur des tissus ou des cellules humaines ou animales misent en cultures pour déjà observer les effets in vitro. L’hypothèse est que ce qui s’observe dans l’éprouvette a de forte chance de fonctionner chez l’organisme entier… mais il faut vérifier car les interactions entre cellules dans un organisme est fort complexe, et peut influencer sur le fonctionnement de molécules étudiées. Par exemple, les anti-oxydants semblent prometteurs dans l’éprouvette, mais n’ont que peu ou pas d’effet, voire sont nocifs chez un organisme entier!
Certaines disent que l’on peut directement utiliser des cobayes humains (d’autres seraient même partant d’utiliser directement des prisonniers), comme on demande à des volontaires de tester des molécules prometteuses avant leur mise en vente en pharmacie. Ce n’est pas aussi simple. Ces études ont deux buts: vérifier que la molécule est bien active et fait ce que l’on en attend, et quels sont les effets secondaires chez l’homme (la population en général). Les animaux de laboratoires (à quelques exceptions prêt) ont spécialement été sélectionné pour avoir une variété génétique très faible, ont des mutations connues (par exemple des souris de laboratoire qui naissent sans système immunitaire) et on sait plus ou moins à quoi s’attendre en les faisant se reproduire entre eux.
De plus les souris se reproduisent de façon exponentiel! Si vous avez besoin d’un grand nombre de sujet avec la même mutation, quelques semaines suffisent. Imaginez faire ça chez l’homme… avec les problèmes éthiques que cela soulèverait d’avoir des enfants cobayes. Et dire que ça ne choquerait pas certains de vouloir utiliser des enfants cobayes, plutôt que des animaux de laboratoire spécialement élevés pour les besoins de la recherche et avec une durée de vie naturellement plus courte que celle d’un être humain.
Les animaux de laboratoires, je les considère comme de petits héros des temps modernes, leur sacrifice apportant des informations à la science et voir même à leur propre espèce. Et je peux vous dire que le jour où l’on n’aura plus besoin d’utiliser d’animaux de laboratoire, mais des modèles informatiques suffisamment proche de la réalité ou d’autre alternative, je serai le premier heureux.
Mais je peux déjà me contenter de voir plus de gens comprendre que les scientifiques ne jouent pas à refaire le docteur Frankestein, et que ce ne sont pas non plus des sadiques qui aiment à tourmenter les animaux.
La photo de l’article a été prise par Eric Eh?, œuvre sous licence creative commons.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 22 juillet 2012
Ces derniers jours, j’ai eu pas mal de cauchemars, une humeur changeante comme une girouette en pleine tempête et pas mal de réflexions… Vous l’aurez deviné, ce sera une texte d’humeur que vous aurez le droit de lire.
Un accident de voiture c’est produit, deux personnes ont été accidentées et leurs quatre chiens sont morts sur le coup. Un type est arrivé à vive allure alors qu’ils traversaient la route (le couple et leur chien passaient fréquemment par le même chemin pendant leur promenade, la route n’est pas connue pour être dangereuse du tout), a fauché les quatre chiens, le jeune home a sauvé sa petite amie de justesse, mais y a perdu sa jambe. Actuellement son état est stabilisé, mais il a perdu sa jambe et il restera au moins une semaine à l’hôpital sous un sommeil artificiel, au dernières nouvelles il devait subir encore plusieurs opérations, sa petite amie elle a subi plusieurs fractures mais s’en sort bien grâce à son amoureux… sauf pour le choc qu’elle a subit et de voir son homme encore dans un lit d’hôpital.
Cette histoire m’a vrament frappé (qui ne l’aurait pas été). L’on est déjà peut-être pas tous capable de réagir suffisamment vite et bien dans une telle situation. Et même si j’ai rompu il n’y a pas si longtemps de ma fiancée, je n’ose surtout pas imaginer que quelque chose pareil aurait pu nous arriver, ou même à d’autres personnes.
Autre choses, peut-être moins important, mais cela m’a fait réfléchir. Les personnes touchées sont des furries (vous savez que j’adore tout ce qui est furry). Mais ce n’est pas vraiment ça qui m’a interpellé le plus. Dogbomb avait écrit dans son journal sur furaffinity que « The furry fandom is a family and we take care of each other. » (« La communauté furry est une famille et nous prenons soins les uns des autres. »).
Entretemps, Jay, un ami furry qui bosse comme un dingue pour décrocher un diplôme terriblement dur à avoir, je l’encourageai par SMS dans son travail. Et lui de même, car je vais sûrement me retrouver dans la même galère, même si les études ne sont pas du tout les même. Et il avait ajouté « Tu fais partie des furs, on se soutient », ce qui revient à la même chose que ce disait Dogbomb.
Et je réfléchis depuis à cette notion de famille… J’en reparlerai plus tard.
Je ne suis pas vraiment pratiquant, ni même tout à fait croyant, mais je pense que ça ne peut pas faire de mal. Mes prières vont aux victimes de l’accident, je prie pour que Elden (le jeune homme qui a perdu sa jambe) puisse guérir du mieux possible de ses blessures; et que WolfGem sa petite amie et lui, puisse retrouver une sérénité d’esprit après un tel accident et la perte de leurs quatre chiens.
Et que l’Homme puisse appliquer sa justice, pour que le chauffard soit justement condamné et qu’il ne puisse plus provoquer de tels crimes.
Pour en savoir plus, et apporter de votre soutiens, suivez la page de Beastcub (la sœur de WolfGem). Je viens de voir que vous pouvez donner des dons via paypal maintenant.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 21 juillet 2012
Il y a peu de temps de temps, avant de rompre je pensais sérieusement à me marier. Malheureusement, cela ne se passait pas très bien entre ma dulcinée et moi, et finalement nous ne nous sommes pas mariés. Et là, cela vous étonnera, je suis heureux que nous ne nous soyons pas marié. Il y avait une grave crise de confiance (je n’entrerai pas dans les détails pour aujourd’hui).
En effet, le mariage est un contrat, pour fonctionner il faut que chaque partie ait confiance: l’état (qui demande à ce qu’un certain nombre de critères soit vérifié pour éviter les mariages blancs) ou l’église (selon les préceptes religieux), et chacun des conjoints («je t’aime», «tu m’aime», «Warf! Nufnufnuf ♥ », vous connaissez la chanson). En France, il suffit de lire les textes de loi et de voir la tête du contrat de mariage pour voir que c’est vraiment un contrat (vous aurez remarqué que je me répète).
Donc, comme je dis le mariage est une question de confiance, comme deux associés qui vont fonder une entreprise doivent se faire confiance. Il peut y avoir des disputes et des situations difficiles, et pire des coups bas. Le moyen de s’en sortir c’est la discussion, le plus rapidement possible avant que des différences et des incompréhensions trop importantes se mettent en place. Un prêtre Orthodoxe m’avait d’ailleurs dit qu’il s’était fixé avec sa femme qu’il n’était pas question de finir la journée sans avoir discuté et réglé tout problème de couple.
Je reprends, le mariage est un contrat. Mais un contrat ça sert à quelque chose, ça peut permettre d’éviter que votre conjoint aille voir ailleurs (mais m’est avis que si vous avez peur qu’il soit comme ça, qu’il ne faille d’abord un peu revoir votre couple) et le garder contractuellement attaché à vous. Néanmoins ce n’est pas son utilité première, et il serait fou de se reposer là-dessus, le contrat va faire jouer des textes de lois: entre-aide, imposition commune, etc. Qui vont régirent la propriété des biens, ce qu’il se passera en cas de divorce, les impôts et les dettes.
Oui, la loi parle pas mal de choses ennuyeuses, mais qui finalement sont là pour protéger le couple et les personnes.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 19 juillet 2012
J’ai fait un cauchemar, je me faisais poursuivre par des prêtres et des fidèles d’une église qui voulaient ma perte (sans toutefois me vouloir mort, c’était plus subtil), et m’éloigner de ceux que j’aime et me faire un lavage de cerveau. J’aurai préféré rêver que j’étais un chien qui fait se enlever par des extraterrestres, gnarf :3. Dur.
Je ne suis pas un fervent pratiquant et je me pose beaucoup de questions, quant à la religion et son rapport avec la société actuelle. Notamment lorsque la religion s’attaque à la science (l’inverse ne me plaît pas tout à fait non plus). Dans mon rêves, en dehors des menaces que me faisaient les hommes de religion, il y avait aussi l’impossibilité de parler et de discuter sainement avec mes persécuteurs. Normal allez vous me dire. Mais non, ils n’étaient pas prêt à prêter oreille attentive.
Ceci n’est peut-être pas tout à fait éloigné de la réalité.
Actuellement je lis des livres de Stephen Jay Gould, un évolutionniste plus que convaincu et qui a travaillé une bonne partie de sa vie sur l’amélioration de la théorie de ce bon vieux Darwin: en comprendre les différents aspects, les subtilités et les conséquences. Lire les textes de vulgarisation et les essais de Gould sont un véritable plaisirs, tant ils sont illustrés, les gros mots scientifiques sont esquivés le plus possible ou, dans de rare cas où l’on ne peut pas s’en passer, ils sont trrrèèès bien expliqués.
L’étude de l’histoire des sciences m’a toujours semblé ennuyeux, une matière crées par les professeurs pour faire souffrir les élèves, à jouer à celui qui se souviendra du nom de famille le plus long et le plus compliqué d’un imminent scientifique et de pouvoir faire passer un examen en plus aux étudiants. Mais avec Gould, cela devient bien plus intéressant. Il nous présente le cadre de pensé des scientifiques à l’époque et ce qui les a mené à l’erreur (idées préconçues, fausses pistes et utilisation des méthodes douteuses).
Et le créationnisme revient sous plusieurs formes à différentes époques, jusqu’à ce que Darwin arrive et chamboule tout avec la sélection naturelle, les physiciens et chimistes commencent à dater l’âge de la terre (au delà des 4000 ans que certains créationnistes semblent affectionner), et malheureusement le racisme prendra encore du temps à disparaître (on n’aura pas évité l’eugénisme… et le nazisme).
Pour en revenir au créationnisme, les scientifiques ont abandonné au fur et à mesure cette science qui n’était finalement devenu qu’un cul de sac, et la théorie darwinienne de l’évolution était bien plus rationnelle et surtout, reposée sur de solides preuves. Les créationnistes actuels sont des pseudo-scientifiques qui cherchent dans la Bible une interprétation mot à mot… que seuls des extrémistes préconisent.
Finalement ils ne font même pas un bond en arrière, mais se mettent les doigts dans les yeux, ignorant par la même que la Bible a été écrit par des hommes – aussi saint aient-ils été – en des périodes particulières (la Bible n’est pas seulement une sources de leçons morale, mais aussi une éloge à la religion chrétienne, son essor et sa diffusion). La Bible est pleine de métaphores, de mythes… et quelques réalités historiques (mais romancées va t-on dire). Mais pas de vérités scientifiques… Bon, ok, en fouillant bien on peut trouver des trucs, mais en sortant les phrases de leur contexte, en les contorsionnant et en les réinterprétant à sa sauce.
Non, la Bible, comme tout autre livre religieux n’est pas une revue ou un manuel scientifique. Et soyons francs, la science avance, des articles deviennent obsolètes, des manuels datés… et on avance avec quelque chose de mieux. On ne s’amuse pas à fouiller dans des articles obsolètes pour ressortir de vieilles théories toujours obsolètes et les présenter comme une vérité universelle. À la limite… certains pourraient trouver dans les écrits religieux une source d’inspiration. Mais l’utiliser comme cadre de pensé, me paraît tordu, et c’est risquer de se trouver immédiatement le bec dans l’eau.
La même critique s’applique pour les autres écrits religieux. Chers amis, soyez croyants, soyez athées, soyez agnostique, soyez ce que vous voulez, mais gardez votre esprit ouvert et rationnel, trouvez la vérité scientifique là où elle semble être: sur ce que vous étudiez.
Et un petit exemple pour la route, une amie était en train de se convertir, en dernière année de licence elle me dit tout franchement «Les êtres vivants sont constitués d’une façon très complexe, je ne vois que Dieu pour avoir pu réaliser une telle œuvre». Je n’ai rien dit. Il n’y a pas grand chose à dire. Enfin si, aussi complexe un problème est-il, la complexité n’est pas la preuve de la création par un être supérieur. La sélection naturelle, arrive très bien à l’expliquer et n’oublions pas que c’est un phénomène qui a pris des milliards d’années (il aurait commencé il y a environ 3,8 milliard d’années).
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 17 juillet 2012
J’ai eu récemment avec mon excellente amie Rena-Circa une discussion sur les zoos, j’ai presque regretté de lui en avoir parlé, de peur de la blesser car je sais que le sujet est sensible chez elle. Et je n’aime pas blesser mes amis 3:. Mais, je vous rassure, la discussion c’est bien passée. J’ai juste eu une peur bleu quand je ne lisais plus de réponse vers la fin et qu’elle était d’un coup déconnectée… Non elle n’était pas fâchée, ça connexion avait juste lâchée.
Je la remercie d’avoir joué avec moi le rôle du diablotin et de l’angelot qui chuchotes chacun leur conseil à l’oreille de leur protégé.
Les zoos ont souvent fait l’objet de critiques, quant à leur utilité et de la cruauté de garder des animaux enfermés, mais ont depuis toujours réussi à attirer un public varié: des curieux, des passionnés de zoologie, des photographes, des écrivains, des journalistes, des enfants, des scientifiques… et probablement vous même! Mais quel est l’utilité d’enfermer des animaux, alors qu’ils pourraient gambader librement et heureux dans la nature?
Les zoos ont depuis tout temps été un lieu d’exhibition, les curieux venaient y voir à quoi pouvait donc ressembler le lion, fier animal dépeint dans la Bible; les singes, ces étranges animaux qui nous ressemble, et nous poussent à une certaine fascination; ou encore l’éléphant, ce gigantesque mastodonte. Mais il n’est plus question de mythes, à l’heure actuel nous avons la télévision, les manuels scolaires et l’internet pour voir à quoi ressemble ces animaux, leur mode de vie et leur habitat.
Plusieurs raisons à cela.
Ces animaux servent tout d’abord d’ambassadeur, je pense qu’il est toujours plus impressionnant et plus marquant de voir un animal en vrai. Surtout lorsque l’on est un enfant, et que nos sens demandent à être comblé, les livres écrits en pattes de mouches, on n’en veut pas.
Les zoos peuvent servir de réservoir génétique et de laboratoire pour la réintroduction, pour les espèces en danger d’extinction. Il existe un problème bien connu chez les populations qui sont diminuées à un petit nombre d’individus, c’est que la reproduction entre ces individus risque d’augmenter l’apparition de tares génétiques à cause d’accouplements entre membres généalogiquement proche (entre cousin et cousine ou pire le père avec la fille). Lorsque le nombre de représentant se trouve sous un chiffre critique, l’apparition de tares est trop importante et même si l’espèce n’est plus mise en danger par son environnement, elle est irrémédiablement condamnée.
D’où l’utilité des zoos, avec des programmes de reproduction: on comprend mieux quels sont les besoin de l’animal, on peut reconstituer une population à réintroduire et éviter la dérive génétique en contrôlant les couples.
De plus ils peuvent servir de zone tampon, en attendant que leur environnement naturel puisse à nouveau les accepter (fin du braconnage, réserves naturelles, dépollution).
Voilà les principales raisons qui me viennent à l’esprit.
Il existe tout de même des points noirs – qui peuvent être corrigés ou mieux compris.
Le zoos consiste en l’enfermement dans des espaces clos (ou délimités) et qui sont parfois bien différents de leur habitat naturel. Oui et non. Ça dépend du zoo alors, dans les pays Européen, des avancées sont en train d’être faite sur le plan juridique sur bien-être animal, et l’on comprend de mieux en mieux les besoins des pensionnaires. Et s’il n’y a pas trop de coupes de budgets, et que l’argent est proprement réinvesti, les cages et enclos devraient être agrandis pour correspondre au besoins minimum de l’animal: celui de pouvoir exprimer un comportement normal, c’est à dire ne pas devenir gaga et pouvoir se retirer des yeux du public si nécessaire.
De plus il ne faut pas oublier que des vétérinaires et des soigneurs veillent sur leur santé et leur alimentation… alors que dans la nature, les animaux ne sont pas certains de rencontrer un docteur et peuvent subir des période de disettes, les exposants aux maladies, à de la souffrance, voir à la mort.
Pourquoi ne pas favoriser directement la réintroduction, et mettre des lois pour protéger les animaux?
Ce ne serait pas un soucis s’il n’était pas question d’argent, de moyen de survie et de respect des lois. Les animaux menacés ne le sont pas forcément à cause du braconnage, d’un commerce trop important ou de la chasse; ils le sont souvent à cause de la disparition de leurs territoires. Le fermier qui brûle des terres, ne le fait pas forcément par pure cupidité, elle a une famille à nourrir.
Ensuite, il existe des convention et des lois. Ils sont là, on les connaît, et on sait qu’ils existent (ou pas); le problème vient plutôt de leur application. Déjà peut-on contraindre l’application de lois qui mettent en péril la santé de populations humaines?.. Ce sera un pour autre débat.. La chasse ou la pêche de certains animaux peuvent-être très lucrative, à cause de la demande en amont, qui peut venir de pays sensibilisé à la disparition des espèces (que ce soit culturel tel que la médecine traditionnelle chinoise ou pour le luxe)! Les solutions reste le soutient au développement, de soutiens financiers (créations de parc, et un salaire convenable et régulier pour les gardiens), la lutte contre la l’éducation et le respect des conventions internationales.
Et les bénéfices du zoo ne doivent pas entrer dans une logique purement marchande, mais dans celle d’amélioration, de développement de programmes de protection, de réintroductions, de sensibilisation et de politiques sociales.
Le jour où les espèces ne seront plus menacées par l’homme, on pourra en finir avec les zoos et je croise les pattes pour que ça arrive le plus vite possible :3.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 7 juillet 2012
J’ai commencé à écrire cette histoire il y a quelques semaines. Voilà, ci-dessous, la situation telle qu’elle était le 11 mai 2012, quand j’ai commencé à la taper…
Ce n’est qu’après avoir fixé le mur pendant plusieurs heures et m’être rendu compte que décidément l’anatomie ne voulait pas rentrer, et surtout après avoir eu envie de me taper le livrer contre la tête pour voir si ça n’entrait pas mieux que je me suis décidé à écrire une histoire. Une histoire du genre polar-anticipation, assez classique, quoique je ne lis que rarement des romans policiers et polars; et dans laquelle je pourrais mettre des thèmes qui me plaisent. On verra bien ce que ça donne.
Je vais à chaque fois écrire d’un trait. Plus tard je repenserai à le réécrire… je tenterai de rajouter la suite chaque semaine. Je vous laisse apprécier au fur et à mesure les caractéristiques du personnage
La pluie s’était mise à tomber abondement, et des gouttes venaient s’écraser sur mon museau.
«Fichu chapeau, il est trop petit, je n’aurais jamais dû faire confiance à ce fichu vendeur, surtout en voyant son sourire lorsqu’il m’avait encaissé. Et fichue journée! Cela faisait maintenant des heures que j’attendais mon client».
Les gouttes qui perlent de mon menton se sont mises à ponctuer chaque minutes qui passe. Quelques une venant malignement se glisser à l’intérieure du col de ma veste, pour me rappeler l’étroitesse de mon chapeau.
Il n’était toujours pas là, nous avions pourtant convenu de ce rendez-vous et il avait insisté pour que je sois à l’heure.
Je soulève ma manche, regarde le cadran de la montre, essuie les gouttes du verre et regarde passivement la grande aiguille courir inlassablement. Je devais faire partie des rares personnes à encore porter une montre à cadran.
Il est maintenant 17h03,
La pluie se calme un peu, le rideau gris laisse place à une timide brume. Je respire un bon coup, l’air c’est encore rafraîchi.
Mais comment en suis-je arrivé là,
* *
*
Ce jour là le soleil brillait et au moins, je ne m’étais pas retrouvé le pelage mouillé et le rhume qui point au bout de la truffe. Je devrais cesser d’y penser, revenons en à nos oignons.
Je faisais le ménage dans mon bureau. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’arrive à transformer une pièce merveilleusement rangée en un antre de dossiers, de feuilles volantes, de boîtes fast-food aux multiples contours.
Pour ce dernier point, il me plaît de manger varier. Ce n’est pas ma faute si les petits restaurants qu’héberge mon quartier offrent des mets aux effluves aigres et épicés aussi variés et fascinants que les microcosmes que cachent leurs cuisines ; et qu’ils m’attirent comme le joueur de flûte de Hamelin avait attiré les enfants au son de sa flûte.
J’en remercie également mon estomac d’être aussi solide et de me permettre la poursuite des aventures culinaires…
Alors que j’étais péniblement en train d’entasser plusieurs restes alimentaires, on frappa violemment à la porte. D’habitude les clients ne tapent pas à la porte. Deux raisons seulement peuvent expliquer ce martèlement: soit le vidéophone était encore une fois en panne, soit j’allais avoir affaire à un type qui ne me portait pas dans son cœur. Je croisais les pattes pour qu’il soit seul, s’il avait des sentiments hostile.
Les coups tonitruèrent encore. Je devais vite me décider de la posture à prendre, soit avoir un air neutre en ouvrant la porte pour accueillir un potentiel client ou me mettre à montrer les dents, ébouriffer les poils, baver, sortir des insultes et mouliner des bras. J’espérais que cela ne fasse pas fuir la personne si elle était venu me demander un service.
Je m’étais décidé à paraître neutre, tout en plissant légèrement le front, et en laissant dépasser une canine.
Finalement, ce n’était qu’un homme grêle, nerveux, les cheveux ridiculement coiffés pour cacher une calvitie qui n’était que bien visible. La poigne qu’il avait exercé à tambouriner contre ma porte contrastait fortement avec le personnage.
Il me dévisageait. Un client, je me relâchais et remerciais intérieurement le Hasard et ma bonne fortune, de ne pas avoir fait qu’il s’enfuit en courant.
«_ Je crois que votre visiophone est en panne, commença t-il.
_ Encore des voyous du quartier qui ont du le trafiquer…»
En fait, je connaissais les responsables, cela n’aurait pu être rien d’autre qu’un de mes voisins, ou même tous à la fois. Ce n’était pas qu’ils étaient portés au plaisir de la dégradation gratuite du bien d’autrui, une grande partie d’entre eux sont des pensionnés et ça n’aurait pas été de leur âge, mais ils ne m’aimaient tout simplement pas.
L’être humain semble par nature être bien méfiant envers tout ce qui ne lui ressemble pas, et supporte encore moins que ce qui lui est étranger soit aussi intelligent, ou pire, ne le soit plus. Cependant les humains de l’ancienne génération créèrent rapidement de nouveaux liens, avec leurs voisins galactiques qui étaient venu leur rendre visite. Ces hommes là avaient découvert l’intérêt de nouvelles alliances et surtout les nouvelles perspectives commerciale. Et également qu’il valait mieux éviter de fâcher ses inconnus qui arrivaient avec des vaisseaux spatiaux bien plus avancés que les leurs.
Ainsi aux prémices, tout ne semble avoir été qu’un long fleuve tranquille, mais n’oublions pas la politique et le nouveau visage que devait prendre le spectre raciste sur la planète. Surtout lorsque, des programmes d’échanges culturels se mirent en place, l’homme c’est trouvé face à de nouveaux arrivants qui venaient s’installer durablement sur ses terres, et les politiques violents n’hésitèrent pas à parler rapidement d’invasion…
Cette époque a été marquée de beaucoup de violences xénophobes, qui déteigne encore à l’heure actuelle. Heureusement que l’adage «tel père, tel fils» n’est pas sans faille, je me suis entouré d’amis humain qui n’ont pas envie de m’étrangler car je leur prends leurs subventions ou parce que je suis porteur de la rage….
Ces voisins ne m’aiment pas par dessus tout, car je suis détective. Et la plupart d’entre eux ont de sordides histoires à cacher.
Cette aversion est réciproque, je n’aime pas leur odeur d’eau de Cologne, de naphtaline et de renfermé. Je préfère leurs injures grommelées à voix basse, et pourtant ils sont bien peu tendre là dessus. Les sentir, vraiment non je ne m’y fais pas et je ne m’y ferais jamais.
L’homme pénétra dans le cabinet sans attendre un signe d’invitation de ma part. Son regard se porta vaguement sur le désordre avant de se poser de nouveau sur moi. Ses yeux brun, la sclérotique jaunies par l’alcool qu’il devait boire régulièrement et en quantité, me dévisagèrent sous toutes les coutures.
Il ne devait pas avoir l’habitude faire face à une personne de mon apparence. Il resta quelque temps à fixer d’un air curieux ma queue, qui brassait lentement l’air à la mesure de mon impatience.
«_ Vous êtes bien le détective, dit-il, nerveux ? Je veux dire, détective Marticot.
_ Oui, Marticot lui-même.»
D’habitude le client commence rapidement à me raconter son problème, souvent un chat qui c’est échappé car la porte était stupidement restée ouverte, après une soirée trop arrosée. Ce genre de client vient me voir après avoir été harcelé par sa femme et ses enfants, et après avoir été conseillé par des amis, car je suis connu pour mon flair, au sens littéral.
Et j’y arrivais rapidement, les chats s’enfuyaient rarement loin et se cachaient dans les poubelles avoisinant l’immeuble. Mais gardez le pour vous, je ne souhait pas voir mes futurs clients chercher dans les poubelles au lieu de faire appel à moi.
Ces dossiers se résolvaient donc rapidement et me permettaient de me nourrir, payer le loyer et me blanchir pour quelques jours.
Lorsque la tête du client ne me revenait pas , je faisais durer un peu l’enquête, pour en quelque sorte facturer l’antipathie dans mes honoraires. C’était à peine malhonnête, œil pour œil, dent pour dent comme on dit.
Et je pouvais déjà vous dire que celui-là ne me plaisait pas, mais les temps n’étaient pas à bouder un client, et je dû laisser quelque temps mon appréhension de côté.
_ Je suis le détective Marticot, repris-je, que puis-je pour vous ?
Ses yeux se déplacèrent de manière ératique avant de se poser sur le sol puis de croiser mon regard. Et il commença à me raconter la raison de sa venue.
Il avait perdu son frère, qui était La seule famille qui lui restait. Je n’avais pas à le retrouver, il était mort et son cadavre refroidissait au cimetière. Néanmoins il avait accumulé des dettes de jeux et devait encore de l’argent avant sa disparition, mais cela n’avait rien à voir avec la fin de son frère, me promettait-il. Mon client voulait savoir qui était les créanciers et surtout savoir s’ils n’avaient pas envie de venir lui rendre visite et de pouvoir s’arranger avec eux. À ces mots, il fit une grimace.
Après avoir répondu à des questions d’ordre pratique, rempli quelques papiers, assuré qu’il paiera l’ensemble des honoraires, et m’avoir avancé une somme en liquides, il s’en alla rapidement d’un pas nerveux,
D’habitude mes clients m’appellent pour des histoires d’animaux perdus ou pour vérifier si leur âme soeur ne les trompe pas, et donc ne pose que des questions suffisamment banale pour que je n’ai pas le besoin de vous les raconter. Seulement là, je ne devais pas retrouver un chat et j’eus soudain un doute. J’aurais dû poser plus de question, surtout sur les sommes en jeux et vraiment en avoir le cœur net sur la mort du frère. Mais il était trop tard, j’entendis sa vieille voiture antigravifique démarrer et partir. Et par ailleurs, j’avais faim, je n’aurai qu’à le contacter plus tard, après avoir rempli mon estomac.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Car grâce à eux vous pourrez nourrir votre cerveau assoiffé de connaissances (braaaiiin :E) et crâner en société.
Bon pour ton poil, bon pour tes yeux.
Vous allez voir, ils sont gnarfement sympas, bavards et poilus!
Parmi les sujets que j'ai traîté:
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Bonne question : 3, je vais tentenr d'apporter ma réponse.
Les furries sont les personnes qui s'intéressent et aiment l'art antropomorphique (un mix entre un homme et un animal), voir aussi des créatures fantastiques (gryphons, dragons, ...) ou d'animaux parlant (les hrm, petits poneys magiques par exemple, mais ceux là c'est des extrêmistes à mes yeux).
Chacun participe à la communauté furry, y apporte sa petite pierre, en général en se créant un personnage furry (un fursona, un alter-égo en quelque sorte), mais aussi par le dessin, l'écriture voir la couture (pour ceux qui se fabriquent un costume, appellé fursuit).
L'imaginaire joue un grand rôle, et c'est ça que j'adore! Warf ♥!
Ahah, je suis un peu timide. Si vous lisez ça c'est que vous vous en savoir un peu plus sur moi, heureusement que l'on ne me voit pas rougir sous ma fourrure.
Je suis étudiant en médecine vétérinaire et passionné d'informatique et de sciences médicales et biologiques depuis tout petit, et je vais tenter de partager ça avec vous : 3. Et si j'arrive à vous faire sourire et réfléchir c'est que j'ai réussi, warf warf warf.
Retrouvez en plus sur ma page « Qui es-tu Tâch? ».
Une photo de bébés Bergers Belges Malinois pour vous faire fondre votre coeur, par D Williams, sous Creative Commons.