Écrit le 1 avril 2015
Vous avez découvert le monde furry, vous souhaitez vous y mettre corps et âme ou on vous a soufflé qu’il faudrait créer un fursona? Je vais vous donner un coup de patte.
Détendez vous, car nous allons explorer les confins de votre âme afin de faire le meilleur choix. Zeeeeen il faut être, zeeeeen.
Pensez à votre animal favoris. Il peut être fantastique ou réel. Il peut être vivant ou mort-vivant. Jouez au puzzle! Vous aimez qu’il ait plein de pattes, alors soit! Qu’il ait plein de pattes. Et pourquoi pas des ailes? Quelques écailles? Laissez vous aller, on s’en fiche qu’il ressemble à un plat de nouilles, c’est à vous avant tout qu’il doit parler.
À moins que vous ne vouliez vivre quelque chose de nouveau, comme dans une partie de jeux de rôles ou lors de la création de votre personnage dans votre jeu vidéo favoris. Vous êtes libre d’essayer quelque chose que vous n’aimez pas trop: pourquoi ne pas essayer un cafard? De lui coller un caractère tout à fait différent du votre.
Jouer son fursona c’est faire de l’interprétation, de l’improvisation à partir de quelques lignes de texte. Inventer lui une histoire, une petite biographie.
Il n’y a pas que les super-pouvoirs, votre alter-ego furry peut avoir divers caractéristiques! Il peut être très âgé, de la taille d’un géant, ou minuscule! Il peut marcher à quatre pattes (feral) ou sur ses deux pieds (anthro).
N’hésitez pas à en faire plusieurs. Tach est mon second fursona (je vous explique pourquoi plus bas). Vous n’avez pas à vous limiter, si vous voulez faire plusieurs personnages, quelque soit la raison, faîtes le.
Le seul petit truc c’est de ne pas oublier de prévenir vos amis, si vous changez de pseudo que c’est bien encore vous.
Ne soyez pas timide, montrez vous, montrez votre personnage. On s’en carre qu’il y ait une infinité de renards dans le fandom furry, si c’est ce que vous aimez, n’hésitez pas.
La naissance de Gabriel Tach, a été complètement naturelle, j’avais besoin d’un nom de plume et de pseudonymat sur les internet. J’ai donc choisis de faire un fursona qui me colle à la peau, il n’a pas de super pouvoirs, il a les mêmes tics que moi et aime surfer sur le web… En gros la seule différence entre lui et même c’est qu’il a des oreilles poilues, des poils sur tout le corps, une queue et des ongles plus longs que les miens.
Il représente aussi mon amour pour mon pays la Belgique, car vous n’êtes pas sans savoir que c’est un Berger Belge qui adore les gaufres et le chocolat belge!
Je conclurai par ceci: votre fursona est une facette de vous, de ce que vous aimeriez être, de ce que vous aimez et de que vous souhaiterez montrer.
Des amis ont un fursona grand et fort alors que eux ressemblent plus à des fils de fer, d’autres ont leur personnage qui a une vue perçante alors qu’ils portent des culs de bouteille sur le nez, peuvent s’envoler alors qu’ils ont peur du vide. Exprimez vous! Lâchez vous!
Si vous aimez écouter des podcasts en anglais, je ne peux que vivement recommander l’épisode sur la création d’un fursona chez Fur What It’s Worth.
Fursona de BigBadWolf (sous licence Creative Commons BY-NC-ND)
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 29 juin 2013
Voilà un dessin que j’avais commandé à KeksWolf, bien chouette dessin, Gabriel Tach et sa Bien Aimée ♥.
N’hésitez pas à aller encourager l’artiste!
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 29 juillet 2012
Beaucoup de vidéos traînent sur la plus grande convention Furry qui a eu lieu cette année à Pittsburgh, aux Etats-Unis. Vous pouvez en trouver sur vos sites préférés de vidéos en tapant « Anthrocon 2012 » ou « AC 2012 ». Je partage avec vous une excellente vidéo.
Vous y verrez un grand nombre de fursuiters (personnes portant un costume représentant leur personnage, ou fursona), mais la convention consiste aussi en un grand nombre de jeux, de partage, de ventes de dessins, de livres, de musique, etc… Vous y trouverez aussi des interviews de personnalités importantes au sein du fandom et impliquées dans l’organisation de la convention.
Je n’en dis pas plus, ah, si la vidéo est en anglais… si vous ne comprenez pas, ça vaut tout de même le coup d’œil. Warf :3!
Je vous laisse, je pars faire des coupes budgétaires, mettre mes petits sous de côté et m’arranger pour accumuler plusieurs jobs pour y aller une de ces années.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 22 juillet 2012
Ces derniers jours, j’ai eu pas mal de cauchemars, une humeur changeante comme une girouette en pleine tempête et pas mal de réflexions… Vous l’aurez deviné, ce sera une texte d’humeur que vous aurez le droit de lire.
Un accident de voiture c’est produit, deux personnes ont été accidentées et leurs quatre chiens sont morts sur le coup. Un type est arrivé à vive allure alors qu’ils traversaient la route (le couple et leur chien passaient fréquemment par le même chemin pendant leur promenade, la route n’est pas connue pour être dangereuse du tout), a fauché les quatre chiens, le jeune home a sauvé sa petite amie de justesse, mais y a perdu sa jambe. Actuellement son état est stabilisé, mais il a perdu sa jambe et il restera au moins une semaine à l’hôpital sous un sommeil artificiel, au dernières nouvelles il devait subir encore plusieurs opérations, sa petite amie elle a subi plusieurs fractures mais s’en sort bien grâce à son amoureux… sauf pour le choc qu’elle a subit et de voir son homme encore dans un lit d’hôpital.
Cette histoire m’a vrament frappé (qui ne l’aurait pas été). L’on est déjà peut-être pas tous capable de réagir suffisamment vite et bien dans une telle situation. Et même si j’ai rompu il n’y a pas si longtemps de ma fiancée, je n’ose surtout pas imaginer que quelque chose pareil aurait pu nous arriver, ou même à d’autres personnes.
Autre choses, peut-être moins important, mais cela m’a fait réfléchir. Les personnes touchées sont des furries (vous savez que j’adore tout ce qui est furry). Mais ce n’est pas vraiment ça qui m’a interpellé le plus. Dogbomb avait écrit dans son journal sur furaffinity que « The furry fandom is a family and we take care of each other. » (« La communauté furry est une famille et nous prenons soins les uns des autres. »).
Entretemps, Jay, un ami furry qui bosse comme un dingue pour décrocher un diplôme terriblement dur à avoir, je l’encourageai par SMS dans son travail. Et lui de même, car je vais sûrement me retrouver dans la même galère, même si les études ne sont pas du tout les même. Et il avait ajouté « Tu fais partie des furs, on se soutient », ce qui revient à la même chose que ce disait Dogbomb.
Et je réfléchis depuis à cette notion de famille… J’en reparlerai plus tard.
Je ne suis pas vraiment pratiquant, ni même tout à fait croyant, mais je pense que ça ne peut pas faire de mal. Mes prières vont aux victimes de l’accident, je prie pour que Elden (le jeune homme qui a perdu sa jambe) puisse guérir du mieux possible de ses blessures; et que WolfGem sa petite amie et lui, puisse retrouver une sérénité d’esprit après un tel accident et la perte de leurs quatre chiens.
Et que l’Homme puisse appliquer sa justice, pour que le chauffard soit justement condamné et qu’il ne puisse plus provoquer de tels crimes.
Pour en savoir plus, et apporter de votre soutiens, suivez la page de Beastcub (la sœur de WolfGem). Je viens de voir que vous pouvez donner des dons via paypal maintenant.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 7 juillet 2012
J’ai commencé à écrire cette histoire il y a quelques semaines. Voilà, ci-dessous, la situation telle qu’elle était le 11 mai 2012, quand j’ai commencé à la taper…
Ce n’est qu’après avoir fixé le mur pendant plusieurs heures et m’être rendu compte que décidément l’anatomie ne voulait pas rentrer, et surtout après avoir eu envie de me taper le livrer contre la tête pour voir si ça n’entrait pas mieux que je me suis décidé à écrire une histoire. Une histoire du genre polar-anticipation, assez classique, quoique je ne lis que rarement des romans policiers et polars; et dans laquelle je pourrais mettre des thèmes qui me plaisent. On verra bien ce que ça donne.
Je vais à chaque fois écrire d’un trait. Plus tard je repenserai à le réécrire… je tenterai de rajouter la suite chaque semaine. Je vous laisse apprécier au fur et à mesure les caractéristiques du personnage
La pluie s’était mise à tomber abondement, et des gouttes venaient s’écraser sur mon museau.
«Fichu chapeau, il est trop petit, je n’aurais jamais dû faire confiance à ce fichu vendeur, surtout en voyant son sourire lorsqu’il m’avait encaissé. Et fichue journée! Cela faisait maintenant des heures que j’attendais mon client».
Les gouttes qui perlent de mon menton se sont mises à ponctuer chaque minutes qui passe. Quelques une venant malignement se glisser à l’intérieure du col de ma veste, pour me rappeler l’étroitesse de mon chapeau.
Il n’était toujours pas là, nous avions pourtant convenu de ce rendez-vous et il avait insisté pour que je sois à l’heure.
Je soulève ma manche, regarde le cadran de la montre, essuie les gouttes du verre et regarde passivement la grande aiguille courir inlassablement. Je devais faire partie des rares personnes à encore porter une montre à cadran.
Il est maintenant 17h03,
La pluie se calme un peu, le rideau gris laisse place à une timide brume. Je respire un bon coup, l’air c’est encore rafraîchi.
Mais comment en suis-je arrivé là,
* *
*
Ce jour là le soleil brillait et au moins, je ne m’étais pas retrouvé le pelage mouillé et le rhume qui point au bout de la truffe. Je devrais cesser d’y penser, revenons en à nos oignons.
Je faisais le ménage dans mon bureau. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’arrive à transformer une pièce merveilleusement rangée en un antre de dossiers, de feuilles volantes, de boîtes fast-food aux multiples contours.
Pour ce dernier point, il me plaît de manger varier. Ce n’est pas ma faute si les petits restaurants qu’héberge mon quartier offrent des mets aux effluves aigres et épicés aussi variés et fascinants que les microcosmes que cachent leurs cuisines ; et qu’ils m’attirent comme le joueur de flûte de Hamelin avait attiré les enfants au son de sa flûte.
J’en remercie également mon estomac d’être aussi solide et de me permettre la poursuite des aventures culinaires…
Alors que j’étais péniblement en train d’entasser plusieurs restes alimentaires, on frappa violemment à la porte. D’habitude les clients ne tapent pas à la porte. Deux raisons seulement peuvent expliquer ce martèlement: soit le vidéophone était encore une fois en panne, soit j’allais avoir affaire à un type qui ne me portait pas dans son cœur. Je croisais les pattes pour qu’il soit seul, s’il avait des sentiments hostile.
Les coups tonitruèrent encore. Je devais vite me décider de la posture à prendre, soit avoir un air neutre en ouvrant la porte pour accueillir un potentiel client ou me mettre à montrer les dents, ébouriffer les poils, baver, sortir des insultes et mouliner des bras. J’espérais que cela ne fasse pas fuir la personne si elle était venu me demander un service.
Je m’étais décidé à paraître neutre, tout en plissant légèrement le front, et en laissant dépasser une canine.
Finalement, ce n’était qu’un homme grêle, nerveux, les cheveux ridiculement coiffés pour cacher une calvitie qui n’était que bien visible. La poigne qu’il avait exercé à tambouriner contre ma porte contrastait fortement avec le personnage.
Il me dévisageait. Un client, je me relâchais et remerciais intérieurement le Hasard et ma bonne fortune, de ne pas avoir fait qu’il s’enfuit en courant.
«_ Je crois que votre visiophone est en panne, commença t-il.
_ Encore des voyous du quartier qui ont du le trafiquer…»
En fait, je connaissais les responsables, cela n’aurait pu être rien d’autre qu’un de mes voisins, ou même tous à la fois. Ce n’était pas qu’ils étaient portés au plaisir de la dégradation gratuite du bien d’autrui, une grande partie d’entre eux sont des pensionnés et ça n’aurait pas été de leur âge, mais ils ne m’aimaient tout simplement pas.
L’être humain semble par nature être bien méfiant envers tout ce qui ne lui ressemble pas, et supporte encore moins que ce qui lui est étranger soit aussi intelligent, ou pire, ne le soit plus. Cependant les humains de l’ancienne génération créèrent rapidement de nouveaux liens, avec leurs voisins galactiques qui étaient venu leur rendre visite. Ces hommes là avaient découvert l’intérêt de nouvelles alliances et surtout les nouvelles perspectives commerciale. Et également qu’il valait mieux éviter de fâcher ses inconnus qui arrivaient avec des vaisseaux spatiaux bien plus avancés que les leurs.
Ainsi aux prémices, tout ne semble avoir été qu’un long fleuve tranquille, mais n’oublions pas la politique et le nouveau visage que devait prendre le spectre raciste sur la planète. Surtout lorsque, des programmes d’échanges culturels se mirent en place, l’homme c’est trouvé face à de nouveaux arrivants qui venaient s’installer durablement sur ses terres, et les politiques violents n’hésitèrent pas à parler rapidement d’invasion…
Cette époque a été marquée de beaucoup de violences xénophobes, qui déteigne encore à l’heure actuelle. Heureusement que l’adage «tel père, tel fils» n’est pas sans faille, je me suis entouré d’amis humain qui n’ont pas envie de m’étrangler car je leur prends leurs subventions ou parce que je suis porteur de la rage….
Ces voisins ne m’aiment pas par dessus tout, car je suis détective. Et la plupart d’entre eux ont de sordides histoires à cacher.
Cette aversion est réciproque, je n’aime pas leur odeur d’eau de Cologne, de naphtaline et de renfermé. Je préfère leurs injures grommelées à voix basse, et pourtant ils sont bien peu tendre là dessus. Les sentir, vraiment non je ne m’y fais pas et je ne m’y ferais jamais.
L’homme pénétra dans le cabinet sans attendre un signe d’invitation de ma part. Son regard se porta vaguement sur le désordre avant de se poser de nouveau sur moi. Ses yeux brun, la sclérotique jaunies par l’alcool qu’il devait boire régulièrement et en quantité, me dévisagèrent sous toutes les coutures.
Il ne devait pas avoir l’habitude faire face à une personne de mon apparence. Il resta quelque temps à fixer d’un air curieux ma queue, qui brassait lentement l’air à la mesure de mon impatience.
«_ Vous êtes bien le détective, dit-il, nerveux ? Je veux dire, détective Marticot.
_ Oui, Marticot lui-même.»
D’habitude le client commence rapidement à me raconter son problème, souvent un chat qui c’est échappé car la porte était stupidement restée ouverte, après une soirée trop arrosée. Ce genre de client vient me voir après avoir été harcelé par sa femme et ses enfants, et après avoir été conseillé par des amis, car je suis connu pour mon flair, au sens littéral.
Et j’y arrivais rapidement, les chats s’enfuyaient rarement loin et se cachaient dans les poubelles avoisinant l’immeuble. Mais gardez le pour vous, je ne souhait pas voir mes futurs clients chercher dans les poubelles au lieu de faire appel à moi.
Ces dossiers se résolvaient donc rapidement et me permettaient de me nourrir, payer le loyer et me blanchir pour quelques jours.
Lorsque la tête du client ne me revenait pas , je faisais durer un peu l’enquête, pour en quelque sorte facturer l’antipathie dans mes honoraires. C’était à peine malhonnête, œil pour œil, dent pour dent comme on dit.
Et je pouvais déjà vous dire que celui-là ne me plaisait pas, mais les temps n’étaient pas à bouder un client, et je dû laisser quelque temps mon appréhension de côté.
_ Je suis le détective Marticot, repris-je, que puis-je pour vous ?
Ses yeux se déplacèrent de manière ératique avant de se poser sur le sol puis de croiser mon regard. Et il commença à me raconter la raison de sa venue.
Il avait perdu son frère, qui était La seule famille qui lui restait. Je n’avais pas à le retrouver, il était mort et son cadavre refroidissait au cimetière. Néanmoins il avait accumulé des dettes de jeux et devait encore de l’argent avant sa disparition, mais cela n’avait rien à voir avec la fin de son frère, me promettait-il. Mon client voulait savoir qui était les créanciers et surtout savoir s’ils n’avaient pas envie de venir lui rendre visite et de pouvoir s’arranger avec eux. À ces mots, il fit une grimace.
Après avoir répondu à des questions d’ordre pratique, rempli quelques papiers, assuré qu’il paiera l’ensemble des honoraires, et m’avoir avancé une somme en liquides, il s’en alla rapidement d’un pas nerveux,
D’habitude mes clients m’appellent pour des histoires d’animaux perdus ou pour vérifier si leur âme soeur ne les trompe pas, et donc ne pose que des questions suffisamment banale pour que je n’ai pas le besoin de vous les raconter. Seulement là, je ne devais pas retrouver un chat et j’eus soudain un doute. J’aurais dû poser plus de question, surtout sur les sommes en jeux et vraiment en avoir le cœur net sur la mort du frère. Mais il était trop tard, j’entendis sa vieille voiture antigravifique démarrer et partir. Et par ailleurs, j’avais faim, je n’aurai qu’à le contacter plus tard, après avoir rempli mon estomac.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 2 juillet 2012
En cherchant sur Google image, j’étais tombé sur une image qui m’avait interpellé, je l’avais trouvé bouleversante, attachante et incroyable. Elle est ensuite restée quelque part dans un coin de ma tête et dans les placards des serveurs de Google. Ce n’est que quelques mois plus tard, que je suis retombé sur cette image et j’ai remarqué qu’il y avait du texte qui l’accompagnait. Un texte gnarfement fantastique, warf :3!
En lisant le texte… je me suis réellement rendu compte de la magie de cette image, et surtout des protagonistes que l’on y retrouve. Sur la photo, on voit une jeune femme, paraplégique, assises dans son fauteuil roulant. Derrière, un gigantesque chien à deux pattes, avec un collier de fleur. La femme sourie, une jolie sourire.
Je vous invite à lire l’histoire qui accompagne l’image. Pour ceux qui ont du mal à lire en anglais, votre fidèle serviteur vous offre une traduction dans la langue de Molière, Warf :3 !
Les gens ont commenté qu’ils admirent le courage que j’ai de me déguiser (NdT: se déguiser en fursuit) en public.
Je ne me suis jamais senti particulièrement courageux.
Si vous voulez apprendre ce qu’est réellement le courage, ne cherchez pas plus loin, regardez Sarah.C’était juste un jour de sortie en fursuit, je m’étais retrouvé à me promener le long de la jetée, donnant de joyeuses poignées de pattes et profitant de la brise.
Alors que la foule s’écartait pour laisser place au chien bipède, une jeune dame en fauteuil roulant attira mon attention.
Incapable de parler, ou même d’agiter la main, elle utilisa ses jolis yeux pour m’attirer jusqu’à elle.Elle était seule dans son fauteuil, le corps contorsionné et manquant de coordination, trahissant brutalement son propriétaire. Elle était dépourvue de parole, elle ne pouvait pas tenir un stylo et même si elle en avait été capable il lui manquait les capacités moteurs nécessaire pour écrire, pourtant quand j’ai pris sa main dans ma patte, ses yeux dansèrent. Ils s’exprimaient avec fracas.
J’ai passé la meilleur demi-heure en compagnie de cet ange. Elle senti mes griffes et posa sa tête contre ma fourrure.
Nous regardions la foule passer en hâte, les vagues se jeter contre la côte et, les goéland crier et prendre leur envol.
Une île de tranquillité dans une mer d’agitation.Finalement, elle relâcha ma patte et fit un geste de la tête.
Il était temps pour moi de dire au revoir.
Je lui tapota le l’épaule et je vis alors ce formidable sourire rayonner sur son visage. Sa compagnie me laissa calme et heureuxEn reprenant mon chemin sur la jetée, une femme en pull gris marchait à côté de moi:
_ Merci d’avoir passé du temps avec Sarah, me dit-elle. Elle aime beaucoup les chiens mais elle n’a jamais eu l’opportunité de beaucoup interagir avec eux. Un chien qui parle sera son rayon de soleil pour toute la semaine.Et elle m’expliqua que Sarah était née avec une infirmité motrice cérébrale, une maladie qui atteint la capacité du cerveau à contrôler les muscles.
Ce qui frappe, c’est que l’esprit de Sarah fonctionne du tonnerre!
Elle possède un intellect épanoui, malgré elle soit tenue en otage par son propre corps.Son histoire est source d’inspiration. Même si elle a constamment besoin de soins, et qu’elle est incapable de faire ne serait-ce la plus simple des choses pour elle-même, elle trouvera toujours le moyen d’apporter de la joie à ceux qui veillent sur elle.
Elle cueillera parfois une fleur, la cachera sous son manteau, et l’offrira au moment voulu. Elle donne spontanément des bisous et des étreintes (NdT: les hugs à l’américaine).
Sa phrase favorite est « Je t’aime ».
Et elle ne manquera jamais de dire merci avec ses yeux.Pour revendiquer un peu d’indépendance dans sa vie, Sarah demande à être laissée seule dans un lieu public.
Sa mère lui donne cette liberté en la surveillant à une distance sûre, prête à intervenir si le besoin devait s’en faire sentir, mais aussi en laissant Sarah vivre de son propre mérite.
Plus tard, elle gardera se moment dans un journal, sa mère l’écrivant et le lisant à voix haute pendant que Sarah indique les mots en hochant de la tête ou d’un touché de la main.Elle a fait un voyage en train à travers le Canada. Elle s’est liée d’amitié avec des célébrités. Elle a participé à des excursions d’observation de baleines. Elle a touché tant de cœur, y compris celui qui bat dans ma poitrine couverte par le fursuit.
Et, j’ai repris mon chemin, captant des câlins et des high fives , des questions et des photos, pendent que Sarah restait assise seule dans son fauteuil roulant, une prisonnière dans son propre corps, ce surprenant sourire qui rayonnait encore, ignoré des passants.
J’imagine que nous savons tous qui est courageux.
Je continuerai de me déguiser car cela facilite réellement les moments magiques comme ma rencontre avec Sarah.
Je suis une meilleur personne/chien grâce au bref moment qu’il m’ait été donné avec elle.Si vous êtes suffisamment chanceux pour rencontrer et interagir avec quelqu’un comme Sarah, je vous recommande de saisir l’occasion. Vous n’en sortirez que bien meilleur.
Tout le monde a droit au respect… et la chance de parler avec un chien géant.
Je mettrai probablement encore une ou deux histoires de Dogbomb (traduites) en plus sur ce blog un peu plus tard. Si vous aimez ce qu’il fait, faîtes le lui savoir sur son compte Furaffinity ou dans les commentaires je lui ferai passer le mot, cet homme est une perle.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 30 juin 2012
Et quand je parle de poils je parle soit de nos précieux compagnons à poils ou à plumes, voir à écailles pour certains, soit des furries. Aujourd’hui ce sera…. Tadaaa! les furries, ces êtes mi-humain mi-animal
Les furries m’intriguent depuis longtemps, les dessins animés et l’énorme collection d’aventures de Mickey et Donald (mon anti-héros préféré) y est pour quelque chose. Rajoutons ça des œuvres littéraires, qui ne sont pas forcément liés aux Furries, qui m’ont mis encore plus sur la voix: je me souviens d’un livre de contes Amérindiens, où les protagonistes se transformaient en animal pour éviter ou surmonter certaines situations. Formidable! Épiçons tout cela avec un amour pour les animaux et le vivant.
Boum! Vous voilà avec un gamin qui n’arrive pas encore à se moucher le nez, ce qui explique les chandelles qui pendouillent, prédestiné à plonger dans l’univers furry (ou fandom furry pour les anglophiles). Franchement ne trouvez pas des fois que les héros poilus, écailleux ou plumeux sont bien plus chouette que les héros humains? Non? Faîtes moi savoir dans les commentaires.
Pour être honnête, comme je suis encore tout nouveau dans le fandom furry je ne vais pas encore pouvoir vous en dire vraiment beaucoup et vous le découvrirez en même temps que moi. Je vais tenter de promener mes pattes sur les sites, les blogs, les galeries et les vidéos furry et je partagerai sur le blog celles qui m’ont le plus marqués ou qui méritent un petit commentaire.
En fouinant rapidement (warf! snifsnif) sur Viméo, j’ai trouvé l’excellente vidéo «Furries, an inside look». Par contre elle est en anglais, sorry pour les non anglophones. Mais je ne vous oublie pas, je vous fait un petit résumé.
Le tournage a eu lieu pendant une convention. Une convention furry est un évènement qui permet de réunir plein de furries, un véritable pot de miel – je n’y suis encore allé à aucune, mais je tenterai ça l’année prochaine et je ramènerai mes propres photos et vidéos. On y retrouve des artistes, des comédiens, des gens connus, des invités (qui ne sont pas forcément des furries), des inconnus et même des personnes qui ne sont pas du tout furry (emmenés de force par leur conjoint furry ou par curiosité).
La réunion est festive, on peut y acheter des dessins, des bandes dessinées, des livres et divers objets; discuter avec d’autres furries; se faire de nouveaux amis; danser; chanter; débattre; manger; dormir; s’amuser; se déguiser pour certains (les costumes sont appelés des fursuits); parader; et la liste est encore longue.
Dans la vidéo, le point est mis sur les participants à la convention, sur des inconnus et des personnalités connus du milieu. Et on découvre qu’il y a bien des voies qui font que l’on s’intéresse à ça: des personnages de jeu vidéos (Sonic l’hérison ici) ou que l’on se fasse embarquer par des amis membres d’une association de protection des animaux. Le point commun est cette passion pour les êtes mi-homme mi-animal.
Le sujet parle aussi de quelques points sensibles du fandom (des préjugés, de la difficulté de parler de sa passion), tout n’est pas rose dans le monde des furries. Mais on peut s’y amuser, partager sa passion et se faire pas mal d’amis!
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Car grâce à eux vous pourrez nourrir votre cerveau assoiffé de connaissances (braaaiiin :E) et crâner en société.
Bon pour ton poil, bon pour tes yeux.
Vous allez voir, ils sont gnarfement sympas, bavards et poilus!
Parmi les sujets que j'ai traîté:
Le blog est propulsé par WordPress.
Bonne question : 3, je vais tentenr d'apporter ma réponse.
Les furries sont les personnes qui s'intéressent et aiment l'art antropomorphique (un mix entre un homme et un animal), voir aussi des créatures fantastiques (gryphons, dragons, ...) ou d'animaux parlant (les hrm, petits poneys magiques par exemple, mais ceux là c'est des extrêmistes à mes yeux).
Chacun participe à la communauté furry, y apporte sa petite pierre, en général en se créant un personnage furry (un fursona, un alter-égo en quelque sorte), mais aussi par le dessin, l'écriture voir la couture (pour ceux qui se fabriquent un costume, appellé fursuit).
L'imaginaire joue un grand rôle, et c'est ça que j'adore! Warf ♥!
Ahah, je suis un peu timide. Si vous lisez ça c'est que vous vous en savoir un peu plus sur moi, heureusement que l'on ne me voit pas rougir sous ma fourrure.
Je suis étudiant en médecine vétérinaire et passionné d'informatique et de sciences médicales et biologiques depuis tout petit, et je vais tenter de partager ça avec vous : 3. Et si j'arrive à vous faire sourire et réfléchir c'est que j'ai réussi, warf warf warf.
Retrouvez en plus sur ma page « Qui es-tu Tâch? ».
Une photo de bébés Bergers Belges Malinois pour vous faire fondre votre coeur, par D Williams, sous Creative Commons.