Écrit le 5 septembre 2012
Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie à la maison (pour un grand nombre de raisons, ennuyeuses, longues à lister, et j’ai encore un grand nombre de raisons), ce qui est gênant lorsqu’on fait des études où l’on doit les approcher de prêt et les toucher. Néanmoins, j’ai eu deux poissons rouges, qui ont fini par s’entretuer, ça peut compter en partie?
Et le labrador d’une amie aurait put dissuader plus d’un de vouloir s’approcher d’un chien, il venait s’allonger à côté de vous et laissez un bon souvenir bien odorant, vraiment odorant. Mais c’était un bon pépère et je pense qu’il a joué un bon rôle dans l’orientation de mes études (merci Kendy, vous avez sa photo un peu de partout sur le site de Ren’).
Un ami m’a demandé de tenir son chien devant la bibliothèque vétérinaire, et… c’était pour moi quelque chose de nouveau que de tenir un chien en laisse:
_ Ça se tient comment, heu, comme ça?
_ Oui, oui.
_ Et je fais quoi s’il bouge, je tire un peu, je le laisse bouger, je fais quoi?
_ Tu le tiens tout simplement.
_ T’es sûr, y’a pas un truc spécial à faire, non?
_ Non, non, je reviens dans 5 minutes.
_ Gloups.
Et son chien c’est mis à crier à la mort ensuite. Je vous passe quelques péripéties, mais au final je m’en suis pas trop mal sorti (en même temps il n’est que parti 5 minutes vous allez me dire).
Et quoi que vous puissiez croire maintenant, non, je ne suis pas anxieux, je veux juste être sûr de ne rien faire de bête… warf :3?
Et d’un coup l’année dernière, la pension. Où, soudainement je me suis retrouvé entouré de plusieurs dizaines de chiens. Le propriétaire m’avait fait faire le tour de la pension, avec pour départ, la cour du milieu. Cette cour est particulière, les chiens qui s’entendent bien entre eux s’y retrouvent (en général les femelles, les mâles jouent souvent au fauteurs de troubles). Le petit plus, c’est qu’ils débordent aussi beaucoup d’énergie pour demander des câlins, venir renifler le petit tout être vivant qui passe ou encore demander des câlins et vous sauter dessus.
J’étais sorti de là, tremblant comme une feuille, mais pas de peur, au contraire j’étais grisé, électrisé et surtout enthousiasmé. Vous savez, j’étais comme un de ces personnages de film qui essaye une voiture de sport et qui après le test d’une voiture de sport se tourne vers le concessionnaire et scande un « Je signe où? », direct et franc.
Les tâches à effectuer chaque jour sont les mêmes, nettoyer les boxes, donner les croquettes, ramasser les crottes et balayer; mais aucun jour ne se ressemble. Les chiens sont tous différents et ont leur caractère bien à eux. Il y a ceux qui s’en fichent de vous voir passer, ceux qui sont content et prêts à vous sauter dessus de joie, ceux qui sont peureux et ceux qui jouent les gardiens (je ne dirais pas agressif à proprement dit). Et on peut avoir de jolie surprises, l’autre jour un chien est venu me demander des caresses et en redemandait encore alors que le jour précédant il sursautait dès qu’il voyait ma main approcher.
J’ai également été mordu, une blessure profonde mais pas de quoi s’affoler non plus, le chien avait vite relâché mon bras. Ce sont des choses qui peuvent arriver, et l’une des choses que je craignais le plus. Ce n’est pas la morsure que je craignais, mais les conséquences: la peur d’approcher les chiens, de généraliser, d’avoir la boule au ventre à chaque instant. Et non. Je ne l’ai pas si mal pris que ça, cette morsure restera pour moi une bonne expérience (et un petit rappel, lorsqu’un chien vous mord, vous devez contacter le centre anti-rabique, y être suivi et le chien voire trois fois le vétérinaire sur deux semaines pour être sûr qu’il est indemne de la rage, même vacciné).
Grâce à la pension, je me sens plus à l’aise avec les chiens, je comprends mieux leur réaction, j’écoute les critiques de ma patronne sur les vétérinaires et les médicaments qu’ils prescrivent. J’en apprends beaucoup, et ce sera un plus pour m’occuper du mieux possible de nos amis à quatre pattes quand je sortirai le diplôme en poche ;3.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 23 août 2012
Un bref article pour aujourd’hui.
Et encore sur les pseudo-sciences. Je suis énervé, consterné et bouleversé. Et que l’on puisse s’y faire de l’argent dessus tout en sachant que ça ne marche pas, me paraît encore plus malhonnête. En passant au super marché avec un ami – juste pour acheter innocemment quelques articles sans grande valeur nutritive (nomnom, café) – on c’est un peu attardé sur les rayons et je suis tombé sur…
Une boisson pour éliminer les toxines avec tous les bons produits qu’il faut pour éliminer les toxines, je vais vous citer quelques ingrédients qui me viennent en tête: quelques acides aminés (ce sont les briques essentielles pour les protéines, si je ne me trompe il y avait l’asparagine, qui est aussi un diurétique), des extraits naturelles de deux trois plantes, des sucres, de l’eau et du citron (peut-être comme conservateur et pour le goût).
Je n’y ai pas goûté, mais on vous vend une eau pour pisser. Non, pour cette fois-ci, je ne mâche pas mes mots, on vend de l’eau pour pisser. Si quelqu’un essayait de me revendre un tel truc, je me serais mis à lui courir après en tentant de lui mordre les fesses, foi de chien, Grrr :E ! Bon à la limite, si j’avais une légère hypertension (dans laquelle les diurétiques sont conseillés, ces molécules vous faisant produire plus d’urine, vous perdez des liquides, et donc moins d’eau dans le sang, d’où une pression moins importante), mais encore là j’aurai préféré un médicament dosé et adapté au traitement.
Revenons en à la boisson, elle n’a en soit rien de bien formidable, sauf que le producteur veut vous faire acheter de la poudre de perlimpinpin. Jusqu’ici on n’a pas encore prouvé qu’il n’existe de plantes, boissons, rituels chamaniques et autres qui puisse vous détoxifier… car tout cela est fondé sur une supercherie, celle des toxines: on aurait besoin de faire des « cures de détox » (sic!) car les bactéries dans notre colon produisent des toxines…
Oui, la flore bactérienne peut se détraquer et mettre en place un terrain apocalyptique qui peut vous faire tomber malade, dont l’une des conséquences les plus visibles peut être la diarrhée (ce que je concède, est terriblement désagréable). Mais là soit vous attendez que ça passe, soit vous prenez des médicaments. Si vous voulez éviter de tomber malade à cause de ça, soignez votre bonne petite flore bactérienne qui est là pour quelque chose (participer la digestion et non pas pour vous rendre malade), entretenez un bon hygiène de vie, faîtes attention à la conservation et cuisson des aliments, et surtout, par pitié, lavez vous les mains.
Pour en revenir à la boisson, vous pouvez en acheter si vous le voulez et si vous y tenez, vous pouvez en discuter avec moi (je reste ouvert à toute discussion, je ne demande qu’à être convaincu)… ce qui m’énerve c’est que l’on veuille vendre quelque chose comme bon pour la santé alors que jusqu’ici l’on n’a pas de preuve tangible que ce soit vraiment bon pour la santé.
Et puis, ça se trouve, c’est délicieux les acides aminés au citron.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 1 août 2012
Là, encore, je rapporte la nouvelle en retard, qui fait suite à mon précédent billet sur l’accident de voiture.
Je suis toujours confus, et je vais probablement écrire ce billet d’un trait, mais il faut que ça sorte.
Le petit ami de Gemily (Wolgem), Hari (Elden), n’a pas survécu à ses blessures, et il est décédé il y a quelques jour à l’hôpital. Ce jeune homme est mort, en faisant quelque chose que je ne sais pas si j’aurais été capable de faire, il réussi à sauver la vie, ou du moins à éviter de terribles blessures à sa petite amie. Au prix de la sienne. Si une telle chose devait arriver, j’espère pouvoir agir de la même manière.
Et même, un couple a été séparé de la manière la plus violente qui soit.
Je vous l’ai dit, je ne suis pas vraiment croyant, mais toutes mes prières et mes pensées vont à Gemily et feu Hari.
Cette histoire (ce mot ne me paraît pas correspondre, ce n’est pas une simple histoire, c’est une réalité) m’a beaucoup touché, je ne connaissais pas ce couple (encore moins leur quatre chiens), mais je m’y suis identité, projeté et ouvert mon empathie (sans avoir connu une telle chose).
J’ai beaucoup aimé mon ex-fiancée, je tenais énormément à elle et je ne manquais pas un instant pour la serrer dans mes bras, lui tenir la main ou déposer un baisé (je vous rassure on c’est pas séparé parce que j’étais étouffant). Par pitié, faîtes savoir aux personnes que vous aimez que vous aimez, ça parait bateau, ça l’est d’ailleurs, mais au moins, vous ne le regretterez jamais.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 29 juillet 2012
Beaucoup de vidéos traînent sur la plus grande convention Furry qui a eu lieu cette année à Pittsburgh, aux Etats-Unis. Vous pouvez en trouver sur vos sites préférés de vidéos en tapant « Anthrocon 2012 » ou « AC 2012 ». Je partage avec vous une excellente vidéo.
Vous y verrez un grand nombre de fursuiters (personnes portant un costume représentant leur personnage, ou fursona), mais la convention consiste aussi en un grand nombre de jeux, de partage, de ventes de dessins, de livres, de musique, etc… Vous y trouverez aussi des interviews de personnalités importantes au sein du fandom et impliquées dans l’organisation de la convention.
Je n’en dis pas plus, ah, si la vidéo est en anglais… si vous ne comprenez pas, ça vaut tout de même le coup d’œil. Warf :3!
Je vous laisse, je pars faire des coupes budgétaires, mettre mes petits sous de côté et m’arranger pour accumuler plusieurs jobs pour y aller une de ces années.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 23 juillet 2012
Je n’aime pas l’expérimentation animale, je préfère travailler sur des cellules que l’on a fait se multiplier dans une éprouvette, bidouiller des algues ou cultiver des bactéries génétiquement modifiées. Non, réaliser des expériences sur des animaux (à moins qu’elles soient inoffensives et ne portent ni atteinte à l’intégrité physique ou psychique de l’animal, il y en a) c’est vraiment pas mon truc. C’est pas gnarf 3:.
Non, je n’aime pas, mais je ne condamne pas non plus. Les étudiants que j’ai rencontré, les doctorants et les chercheurs n’ont jamais montré grand plaisir à sacrifier un animal pour la science. D’ailleurs ce n’est pas pour tuer des souris, des grenouilles ou des poissons que l’on fait ça: autant alors devenir dératiseur, pêcheur et pour les grenouilles… heu…. Après, parmi mes camarades se cache peut-être des psychopathes, un peu comme ces pompiers qui allument des incendies 3:.
À la base, tout sujet de recherche commence par l’élaboration d’un dossier: sujet de recherche, explications théoriques, matériel nécessaire (outils et animaux), collaborateurs (chercheurs, techniciens, spécialistes…). Notez bien le « matériel nécessaire », auquel j’ai précisé « animaux », n’y voyez pas un côté Descartien où je vois l’animal comme une machine, pas du tout; prenez le dans le sens expérimental. Le matériel expérimental aurait pu tout aussi bien être constitué de cobayes humains.
Le dossier, va ensuite se balader par plusieurs comités: collège scientifique, comité d’étique, secrétariats divers, trésorier, etc. Chacun va y apporter de son avis. Dont celui qui nous intéresse, un avis éthique. Le comité éthique rassemble souvent plusieurs chercheurs mais pas exclusivement, et il est renouvelable (on ne retrouvera pas forcément le même vieux rabougri, on pourra y trouver des vieux un peu plus jeune, et des jeunes pas encore vieux). Ils doivent être au courant des lois sur le bien-être animal, mais aussi sur les différents besoins (taille des cages, nourriture, calme, propreté, nombre maximal d’individu sur un même espace). Et ils peuvent avoir des inspections.
Ensuite un chercheur ne travaille jamais seul, je n’ai pas encore rencontré un seul article qui n’implique qu’une seule personne. Donc bon, le savant fou qui travaille seul dans son laboratoire, c’est une image de roman. Donc pour pouvoir faire des choses tordues, machiavélique et terrible, il faut que tout le personnel de laboratoire ait l’esprit mal tourné.
Je déteste que l’on sorte de vieilles images qui datent déjà de plus d’un demi-siècle et qui n’ont rien à voir avec l’état de la recherche maintenant, et qui même à l’époque étaient exceptionnelles. Mettre en avant des photos atroces (oui j’ai dit atroce, je les trouve atroce, comme la plupart des gens), avec des chiens auxquels on a greffé la tête d’un autre chien, des photos de singes qui ont du plexiglas à la place d’une partie du crâne, etc. Non, non et non. Ce serait comme mettre en avant des photos de scènes de crimes, de criminels qui ont un lien de parenté (plus ou moins éloigné) avec des activistes anti-recherche.
Pour ceux qui croient que l’on fait de la vivisection tous les jours ou très souvent en labos… non. Si je dois étudier le fonctionnement du système immunitaire d’une souris, je ne vois pas l’intérêt de la disséquer vivante, de lui récupérer les ganglions, la rate et le thymus pour les analyser ensuite au microscope, tandis que l’animal tressaute morbidement de douleur. Yurk 3:. Les expériences qui nécessitent un animal vivant et exposé directement à des souffrances sont rares: ce sont les expériences sur la douleur, ou qui ne peuvent pas exploiter d’antalgiques, anesthésiques et des calmants (mais là, je ne vois pas quelle type d’expérience peut nécessiter ça), et ces expériences sont strictement contrôlées. Si l’animal souffre, à cause de l’expérience, on met fin à l’expérience, et si on doit en arriver là, abréger ses souffrances.
De plus, la douleur est un biais, l’animal stressé ne réagira pas de la même manière que l’animal détendu ou du moins dont on évite tout stress inutile… et qui sait à quel point la douleur est source de stress! Si je sais que l’animal a souffert, je rejette l’étude scientifique, elle n’a pas grand intérêt car les résultats ne sont plus acceptables (scientifiquement et éthiquement).
Une autre chose, on ne saute pas directement sur un modèle animal, si on le peut on travail d’abord, sur des bactéries, sur des tissus ou des cellules humaines ou animales misent en cultures pour déjà observer les effets in vitro. L’hypothèse est que ce qui s’observe dans l’éprouvette a de forte chance de fonctionner chez l’organisme entier… mais il faut vérifier car les interactions entre cellules dans un organisme est fort complexe, et peut influencer sur le fonctionnement de molécules étudiées. Par exemple, les anti-oxydants semblent prometteurs dans l’éprouvette, mais n’ont que peu ou pas d’effet, voire sont nocifs chez un organisme entier!
Certaines disent que l’on peut directement utiliser des cobayes humains (d’autres seraient même partant d’utiliser directement des prisonniers), comme on demande à des volontaires de tester des molécules prometteuses avant leur mise en vente en pharmacie. Ce n’est pas aussi simple. Ces études ont deux buts: vérifier que la molécule est bien active et fait ce que l’on en attend, et quels sont les effets secondaires chez l’homme (la population en général). Les animaux de laboratoires (à quelques exceptions prêt) ont spécialement été sélectionné pour avoir une variété génétique très faible, ont des mutations connues (par exemple des souris de laboratoire qui naissent sans système immunitaire) et on sait plus ou moins à quoi s’attendre en les faisant se reproduire entre eux.
De plus les souris se reproduisent de façon exponentiel! Si vous avez besoin d’un grand nombre de sujet avec la même mutation, quelques semaines suffisent. Imaginez faire ça chez l’homme… avec les problèmes éthiques que cela soulèverait d’avoir des enfants cobayes. Et dire que ça ne choquerait pas certains de vouloir utiliser des enfants cobayes, plutôt que des animaux de laboratoire spécialement élevés pour les besoins de la recherche et avec une durée de vie naturellement plus courte que celle d’un être humain.
Les animaux de laboratoires, je les considère comme de petits héros des temps modernes, leur sacrifice apportant des informations à la science et voir même à leur propre espèce. Et je peux vous dire que le jour où l’on n’aura plus besoin d’utiliser d’animaux de laboratoire, mais des modèles informatiques suffisamment proche de la réalité ou d’autre alternative, je serai le premier heureux.
Mais je peux déjà me contenter de voir plus de gens comprendre que les scientifiques ne jouent pas à refaire le docteur Frankestein, et que ce ne sont pas non plus des sadiques qui aiment à tourmenter les animaux.
La photo de l’article a été prise par Eric Eh?, œuvre sous licence creative commons.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 22 juillet 2012
Ces derniers jours, j’ai eu pas mal de cauchemars, une humeur changeante comme une girouette en pleine tempête et pas mal de réflexions… Vous l’aurez deviné, ce sera une texte d’humeur que vous aurez le droit de lire.
Un accident de voiture c’est produit, deux personnes ont été accidentées et leurs quatre chiens sont morts sur le coup. Un type est arrivé à vive allure alors qu’ils traversaient la route (le couple et leur chien passaient fréquemment par le même chemin pendant leur promenade, la route n’est pas connue pour être dangereuse du tout), a fauché les quatre chiens, le jeune home a sauvé sa petite amie de justesse, mais y a perdu sa jambe. Actuellement son état est stabilisé, mais il a perdu sa jambe et il restera au moins une semaine à l’hôpital sous un sommeil artificiel, au dernières nouvelles il devait subir encore plusieurs opérations, sa petite amie elle a subi plusieurs fractures mais s’en sort bien grâce à son amoureux… sauf pour le choc qu’elle a subit et de voir son homme encore dans un lit d’hôpital.
Cette histoire m’a vrament frappé (qui ne l’aurait pas été). L’on est déjà peut-être pas tous capable de réagir suffisamment vite et bien dans une telle situation. Et même si j’ai rompu il n’y a pas si longtemps de ma fiancée, je n’ose surtout pas imaginer que quelque chose pareil aurait pu nous arriver, ou même à d’autres personnes.
Autre choses, peut-être moins important, mais cela m’a fait réfléchir. Les personnes touchées sont des furries (vous savez que j’adore tout ce qui est furry). Mais ce n’est pas vraiment ça qui m’a interpellé le plus. Dogbomb avait écrit dans son journal sur furaffinity que « The furry fandom is a family and we take care of each other. » (« La communauté furry est une famille et nous prenons soins les uns des autres. »).
Entretemps, Jay, un ami furry qui bosse comme un dingue pour décrocher un diplôme terriblement dur à avoir, je l’encourageai par SMS dans son travail. Et lui de même, car je vais sûrement me retrouver dans la même galère, même si les études ne sont pas du tout les même. Et il avait ajouté « Tu fais partie des furs, on se soutient », ce qui revient à la même chose que ce disait Dogbomb.
Et je réfléchis depuis à cette notion de famille… J’en reparlerai plus tard.
Je ne suis pas vraiment pratiquant, ni même tout à fait croyant, mais je pense que ça ne peut pas faire de mal. Mes prières vont aux victimes de l’accident, je prie pour que Elden (le jeune homme qui a perdu sa jambe) puisse guérir du mieux possible de ses blessures; et que WolfGem sa petite amie et lui, puisse retrouver une sérénité d’esprit après un tel accident et la perte de leurs quatre chiens.
Et que l’Homme puisse appliquer sa justice, pour que le chauffard soit justement condamné et qu’il ne puisse plus provoquer de tels crimes.
Pour en savoir plus, et apporter de votre soutiens, suivez la page de Beastcub (la sœur de WolfGem). Je viens de voir que vous pouvez donner des dons via paypal maintenant.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Écrit le 21 juillet 2012
Il y a peu de temps de temps, avant de rompre je pensais sérieusement à me marier. Malheureusement, cela ne se passait pas très bien entre ma dulcinée et moi, et finalement nous ne nous sommes pas mariés. Et là, cela vous étonnera, je suis heureux que nous ne nous soyons pas marié. Il y avait une grave crise de confiance (je n’entrerai pas dans les détails pour aujourd’hui).
En effet, le mariage est un contrat, pour fonctionner il faut que chaque partie ait confiance: l’état (qui demande à ce qu’un certain nombre de critères soit vérifié pour éviter les mariages blancs) ou l’église (selon les préceptes religieux), et chacun des conjoints («je t’aime», «tu m’aime», «Warf! Nufnufnuf ♥ », vous connaissez la chanson). En France, il suffit de lire les textes de loi et de voir la tête du contrat de mariage pour voir que c’est vraiment un contrat (vous aurez remarqué que je me répète).
Donc, comme je dis le mariage est une question de confiance, comme deux associés qui vont fonder une entreprise doivent se faire confiance. Il peut y avoir des disputes et des situations difficiles, et pire des coups bas. Le moyen de s’en sortir c’est la discussion, le plus rapidement possible avant que des différences et des incompréhensions trop importantes se mettent en place. Un prêtre Orthodoxe m’avait d’ailleurs dit qu’il s’était fixé avec sa femme qu’il n’était pas question de finir la journée sans avoir discuté et réglé tout problème de couple.
Je reprends, le mariage est un contrat. Mais un contrat ça sert à quelque chose, ça peut permettre d’éviter que votre conjoint aille voir ailleurs (mais m’est avis que si vous avez peur qu’il soit comme ça, qu’il ne faille d’abord un peu revoir votre couple) et le garder contractuellement attaché à vous. Néanmoins ce n’est pas son utilité première, et il serait fou de se reposer là-dessus, le contrat va faire jouer des textes de lois: entre-aide, imposition commune, etc. Qui vont régirent la propriété des biens, ce qu’il se passera en cas de divorce, les impôts et les dettes.
Oui, la loi parle pas mal de choses ennuyeuses, mais qui finalement sont là pour protéger le couple et les personnes.
Par Gabriel Tach | Commentaires? |
Car grâce à eux vous pourrez nourrir votre cerveau assoiffé de connaissances (braaaiiin :E) et crâner en société.
Bon pour ton poil, bon pour tes yeux.
Vous allez voir, ils sont gnarfement sympas, bavards et poilus!
Parmi les sujets que j'ai traîté:
Le blog est propulsé par WordPress.
Bonne question : 3, je vais tentenr d'apporter ma réponse.
Les furries sont les personnes qui s'intéressent et aiment l'art antropomorphique (un mix entre un homme et un animal), voir aussi des créatures fantastiques (gryphons, dragons, ...) ou d'animaux parlant (les hrm, petits poneys magiques par exemple, mais ceux là c'est des extrêmistes à mes yeux).
Chacun participe à la communauté furry, y apporte sa petite pierre, en général en se créant un personnage furry (un fursona, un alter-égo en quelque sorte), mais aussi par le dessin, l'écriture voir la couture (pour ceux qui se fabriquent un costume, appellé fursuit).
L'imaginaire joue un grand rôle, et c'est ça que j'adore! Warf ♥!
Ahah, je suis un peu timide. Si vous lisez ça c'est que vous vous en savoir un peu plus sur moi, heureusement que l'on ne me voit pas rougir sous ma fourrure.
Je suis étudiant en médecine vétérinaire et passionné d'informatique et de sciences médicales et biologiques depuis tout petit, et je vais tenter de partager ça avec vous : 3. Et si j'arrive à vous faire sourire et réfléchir c'est que j'ai réussi, warf warf warf.
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Une photo de bébés Bergers Belges Malinois pour vous faire fondre votre coeur, par D Williams, sous Creative Commons.